*** Chronique d'Aurélie ***
Nommé curé d’un petit bourg rural, le jeune et séduisant Roland Charvaz n'a manifestement pas la vocation. Le beau sexe le préoccupe davantage que le salut de ses ouailles. Pour sa part, Mathilde, la jolie épouse du docteur de Salignac, mère d'un petit garçon, n’a jamais connu la passion amoureuse avant l’arrivée de l’ecclésiastique. Dès leur première rencontre, c'est le coup de foudre et les deux amants se lancent dans une liaison torride. Ils se croient à l’abri de tout soupçon. Ils seront bientôt victimes de la plus horrible des machinations…Je remercie les éditions Calmann Lévy pour cette lecture.
Le curé Bissette est renvoyé de la paroisse de Saint Germain de Montbron à cause de ses manières avec les dames du village et en particulier avec Mme Mathilde de Salignac, femme du médecin réputé et fortuné. Quand le remplaçant du curé Bissette arrive en la personne de Roland Charvaz, c'est une révélation pour Mathilde. Ils se charmeront tour à tour pour enfin commettre l'adultère ensemble. Tout se déroule parfaitement bien au presbytère, à l'insu des villageois, jusqu'à l'arrivée de la servante du curé... Pour ne pas vous gâcher votre plaisir, je vous laisse vous procurer l'ouvrage afin de ne pas spolier l'histoire.
La couverture de ce livre est tout simplement magnifique et incite grandement à la lecture. Pour ma part, c'est la première fois que je lis cette auteure. J'avais déjà beaucoup entendu parler d'elle et de ses sagas. Ici, avec "Les amants du presbytère", il s'agit d'un one-shot. Il faut savoir que ce livre avec "ses amants diaboliques" est tirée d'une histoire vraie qui s'est déroulée en 1849 dans le village de Saint Germain de Montbron.
"Les amants du presbytère" se lit d'une traite. Le style de Marie-Bernadette est très fluide et descriptif, ce qui permet de nous immerger un peu plus dans les scènes. On apprend à connaître nos personnages au fur et à mesure. Cependant, je n'ai pas pu m'attacher à eux. J'ai trouvé notre nouveau curé Roland Charvaz d'une suffisance certaine et rempli de vices. Quant à Mathilde, une fois le scandale éclaté, elle n'assumait plus rien. Très manipulatrice dans un premier temps, pour finir égoïste.
Marie-Bernadette Dupuy a su récréer l'ambiance des années 1850 et a réalisé un travail de recherche colossal afin de mettre à jour cette tragédie d'avant. Je pense qu'il est très difficile de relater un fait d'autrefois mais l'auteure à su s'acquitter de ce travail avec brio.
Un livre plaisant pour une pause polar, et qui se lit vite. Néanmoins, je ne pense pas que ce livre me laissera un souvenir impérissable.
# By Aurélie :)
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