*** Chronique d'Aurélie ***
Alice, une jeune star de la chanson, a de mystérieux secrets qu’elle nomme le « Plan A ».
Marc, un écrivain de polars, appelle les siens le « Plan B ». En panne d’inspiration, il passe son temps à visiter des sites monstrueux qui troublent son équilibre mental.
Quant à Pierre, il réussit à obtenir la direction d’une nouvelle prison composée de trente-huit détenus très spéciaux : des tueurs en série enfermés à vie. Sur son bureau, une chemise grise, nommée le « plan C ».
L’atmosphère est bien trop angoissante pour ce si petit village du Vercors…
L'heure des choix ne serait-elle pas prématurée ? Ils le savent bien, la mise en place de leurs plans va bouleverser le cours de leurs vies et les conséquences seront irréparables.
Et vous, à leur place, qu’auriez-vous fait..?
Je remercie IS Edition pour cette surprenante lecture :)
J'ai terminé "Et tu vis encore" de Corinne Martel hier soir. Est-ce utile de vous dire que je l'ai dévoré en une journée ? Qu'à chaque pause, je reprenais avidement ma lecture ? Oui, c'est utile. Seriez-vous surpris si je vous dis qu'une fois le livre terminé, je me suis demandé comment j'allais rédiger ma chronique ? Comment j'allais résumer l'histoire sans trop en dévoiler ?
J'ai remis la chose au lendemain, c'est-à-dire aujourd'hui en me disant qu'il fallait que je digère et que la nuit me porterait conseil. C'est chose faite et mes idées sont un peu plus claires.
Nous avons donc Alice, Marc, Marion, Vincent, Valérie, Pierre, Pâquerette et Henriette, ainsi qu'un plan A, un plan B et un plan C. Et le reste, volontairement, je ne vous le dévoilerais pas, à vous de faire travailler votre imagination ;) mais je ne pense pas que vous trouverez la solution à cette énigme !
Alors pour tout vous avouer, l'écriture de Corinne Martel est très addictive avec un style bien à elle, à la "Martel". J'avais pratiquement lu les trois quart du livre et je ne comprenais toujours pas où l'auteure voulait en venir et pourtant je continuais à dévorer les pages une à une tellement j'étais prises aux tripes. J'avais bien compris les multiples personnages (peut-être un peu trop mais nécessaire à l'histoire), le lien qui les unissait (liens de parenté). Quand est apparu l'arbre généalogique de la famille, j'étais contente d'avoir tout compris :) Néanmoins, je ne comprenais toujours pas l'histoire et quand l'auteure se décide à lever le voile... C'est whaouuuuu, d'une lumière éblouissante !!! On ne s'y attend pas ! Corinne Martel a su jouer de sa plume, tantôt nerveuse, douce, rêveuse pour carrément vous asséner le coup de grâce avec des scènes psychologiquement insoutenable. Son phrasé direct nous transporte de scène en scène et va droit au but.
Je félicite Corinne Martel pour l'idée de génie qu'elle a eu et surtout d'avoir développer cela dans un aussi petit format (161 pages).
"Et tu vis encore" est une conspiration familiale brillamment orchestrée et instaurée dans un climat psychologique. Une histoire de famille dont vous ne sortirez pas indemne !
Alors je vous laisse répondre à cette question qui vous interpelle dès le début, et vous qu'auriez-vous fait ? Pour ma part, j'aurais tout tenté ! J'aurais eu le besoin d'au moins avoir essayé ;)
# By Aurélie :)
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