**** Chronique de Jess ****
Alice Berenson est une jeune peintre britannique très en vogue qui vit dans une sublime maison aux alentours de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Mais dès la première scène, le portrait de famille s'effondre : Alice est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang, devant son mari, ligoté et défiguré par des coups de couteaux fatals. Aussitôt arrêtée, Alice ne prononce plus jamais le moindre mot, ni devant la presse qui la diabolise aussitôt, ni au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.
Six ans plus tard, le docteur Theo Farber, jeune psychiatre ambitieux, n'a qu'une obsession : parvenir à refaire parler Alice afin de pouvoir écrire un livre à succès sur son cas. Lorsque Theo apprend qu'une place se libère dans la clinique d'Alice, il fonce, et se fait embaucher. Quel choc pour lui de découvrir la si jolie peintre dans un tel état de laisser-aller et d'hébétude, elle est bourrée de calmants. Tout en baissant progressivement ses doses, il entame une série de face-à-face glaçants dans l'espoir de lui extirper un mot. Alors qu'il commence à perdre espoir, Alice s'anime soudain, mais sa réaction est tout sauf ce qu'il attendait. En parallèle, nous rencontrons l'Alice d'avant le drame, grâce aux pages de son carnet intime. Nous découvrons une jeune artiste très touchante, éperdument amoureuse de Gabriel, mais meurtrie par une panne d'inspiration, et inquiète par une présence qu'elle sent autour de la maison, quand Gabriel n'est pas là.