samedi 27 avril 2019

Dans ton silence d'Alex Michaelides - Editions Calmann-Levy

**** Chronique de Jess ****



Alice Berenson est une jeune peintre britannique très en vogue qui vit dans une sublime maison aux alentours de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Mais dès la première scène, le portrait de famille s'effondre : Alice est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang, devant son mari, ligoté et défiguré par des coups de couteaux fatals. Aussitôt arrêtée, Alice ne prononce plus jamais le moindre mot, ni devant la presse qui la diabolise aussitôt, ni au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.



Six ans plus tard, le docteur Theo Farber, jeune psychiatre ambitieux, n'a qu'une obsession : parvenir à refaire parler Alice afin de pouvoir écrire un livre à succès sur son cas. Lorsque Theo apprend qu'une place se libère dans la clinique d'Alice, il fonce, et se fait embaucher. Quel choc pour lui de découvrir la si jolie peintre dans un tel état de laisser-aller et d'hébétude, elle est bourrée de calmants. Tout en baissant progressivement ses doses, il entame une série de face-à-face glaçants dans l'espoir de lui extirper un mot. Alors qu'il commence à perdre espoir, Alice s'anime soudain, mais sa réaction est tout sauf ce qu'il attendait. En parallèle, nous rencontrons l'Alice d'avant le drame, grâce aux pages de son carnet intime. Nous découvrons une jeune artiste très touchante, éperdument amoureuse de Gabriel, mais meurtrie par une panne d'inspiration, et inquiète par une présence qu'elle sent autour de la maison, quand Gabriel n'est pas là.






Je lis ce livre grâce à l'avis de ma belle-sœur (son avis ici) qui était tellement élogieux que je n'ai pas pu m'abstenir bien longtemps. Mais après une centaine de pages je dois avouer que je n'avais pas trop compris son engouement. Mais j'ai insisté et la magie a opéré....
Il y a donc des histoires qu'on lit et où on se demande tout du long où l'auteur veut en venir. Et une fois arrivé au dénouement on se prend une baffe magistrale et on se dit merde comment je n' ai pas pu voir ça plus tôt. C'est tout à fait ce qui m'est arrivé avec ce livre.

Alicia Berenson est internée en psychiatrie suite au meurtre de son mari. Elle n'a jamais dit le moindre mot sur son acte et est muette depuis que les policiers l'ont découverte hagarde auprès du corps de son mari. Pour eux il ne fait aucun doute qu'elle est coupable. 
Six ans après le meurtre, Théo Farber, psychothérapeute, vient d'être embauché a Brove, l'hôpital où est internée Alicia. Il est passionné par cette patiente depuis le meurtre et veut pouvoir être la personne qui fera parler Alicia.

Rien de particulier dans l'histoire donc. J'ai trouvé les 3/4 un peu longuet. L'histoire est du point de vue de Théo et il nous raconte les séances avec Alicia, son enquête personnelle auprès des proches de cette dernière pour essayer de comprendre son geste. Il nous raconte également sa vie personnelle notamment sa vie de couple avec sa femme. 
Nous avons aussi certains chapitres avec le journal d'Alicia. Qui retrace les quelques mois avant le drame et qui nous feront comprendre certaines choses. 

La psychologie de cette histoire est parfaite, et l'auteur avait plutôt intérêt étant donné le scénario. Comme je le disais au début de mon article, je ne comprenais pas l'engouement de certains lecteurs pour ce roman et puis tout s'est expliqué à la fin. S'il n'y avait pas eu cette fin époustouflante je vous aurais dit que mon avis était mitigé, mais là l'auteur a changé la donne et m'a retourné le cerveau. Ce final est le bouquet final d'un feu d'artifice !
Je sais qu'il n'est pas forcément bien de comparer des livres avec d'autres auteurs, mais celui-ci vaut certains Bussi qui sont excellents dans les twists finaux.

Faites comme moi lisez ce livre et comme moi faites vous berner.


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