mardi 22 novembre 2016

Les sept stigmates de Jean Dardi - Editions City

*** Chronique d'Aurélie ***

Paris connaît une vague de crimes sans précédent. Une jeune secrétaire, un imam, un rappeur, un assassin, un voleur... Tous retrouvés égorgés. Aucun lien apparent, si ce n'est ce mystérieux message reçu par chacune des victimes quelques jours avant leur mort. La psychose s'installe. En haut-lieu on panique, on trépigne, on menace. Au 36 Quai des Orfèvres, en plein mois d'août, il ne reste guère que le commissaire Giovanni Dell'Orso, qui ne batifole pas sur les plages. En pleine déprime, il hérite donc de cette affaire qui s'avère particulièrement délicate. D'autant que, des bas-fonds de Paris aux arrondissements les plus chics, le tueur franchit progressivement toutes les limites. Y compris celles de sa folie meurtrière...



Je remercie Jean Dardi ainsi que les Editions City pour leur confiance :)
Comme vous le savez, en ce moment je lis énormément de premiers polars (Sandrine Roy, Denis Zott,...). Aujourd'hui, c'est au tour de Jean de passer sur le grill ;)
Alors commençons par le début, la couverture nous fait rentrer dans le vif du sujet. En effet, le Commissaire Giovanni Dell'Orso est plongé dans une sombre enquête. Plusieurs personnes que tout opposent sont retrouvées égorgées. Sans compter les mystérieux messages qui les accompagnent... "Némésis" suivi d'un chiffre entre parenthèse, qui à chaque fois est différent. Quel est le lien avec la déesse de la colère et de la vengeance des Dieux ? Quel est le dénominateur commun entre tous ces meurtres, ô combien impressionnants ! Quand la psychose s'installe, tout s'embrouille... et si la vérité était juste devant nous ? Je n'en dirais pas plus car je préfère titiller votre curiosité !
Les sept stigmates est un polar percutant de par le rythme que nous impose l'auteur mais pas que... Les personnages bien campés, stéréotypés avec des caractères bien trempés ont chacun leurs personnalités, ce qui nous les rend d'autant plus attachants. Une équipe de haute voltige ! J'ai beaucoup aimé notre commissaire Gio avec ses manies à vouloir passer au-dessus de la hiérarchie et de procéder à des stratagèmes plus ou moins hors procédure. Mais la surprise de ce personnage reste l'attachement que notre protagoniste entretient avec ses trois chattes. Un cœur tendre dans un corps de "brute". Ne serait-ce pas le côté sensible de Jean qui ressort ? ;)
Enfin, j'ai été prise au dépourvu par la "fin" du livre. Pour le coup, on peut le dire, l'auteur nous laisse sur notre "faim" et nous surprend au tout dernier moment. Je pense donc qu'il y aura une suite que j'ai hâte de connaître car tous les ingrédients pour un bon polar sont réunis.
# By Aurélie :)

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**** Chronique de Jess ****

C'est à mon tour de donner mon avis sur les 7 stigmates de Jean Dardi. Alors moi j'ai fait un peu les choses à l'envers. Jean est un malin. Il m'a envoyé son dernier roman Pardon donc j'ai dû lire les 7 stigmates pour ne pas m'embrouiller. Car comme le pressentait Aurélie il y a bien une suite à ce livre qui est Pardon. Et après avoir lu quelques chapitres de Pardon il fallait absolument que je lise le premier. J'aurai pu le lire sans avoir lu le premier me direz vous mais non car il reprend la fin du premier.
Aurélie vous a déjà fait un résumé de l'histoire donc je ne vais pas y revenir. Je vais plutôt vous parler de mon ressenti sur ma lecture. Au départ, j'ai trouvé que ce polar était un peu caricatural dans les dialogues. Et puis au fur et à mesure j'ai été prise dans cette enquête et j'ai trouvé que le style de l'auteur s'affirmait au fil des chapitres.
J'ai beaucoup apprécié comme ma binôme cette équipe hors-norme. Quand je dis hors-norme je parle de la différence entre les perso. Et au final malgré des apparences et caractères totalement différents ils forment une vraie famille. Il y a donc Gio, ce commissaire super attachant qui prend ses affaires très à cœur. Pochet le cinquantenaire débonnaire, un brin raciste et qui limite fait un infractus quand il regarde sa collègue. Julie donc la fameuse collègue qui s'habille à la limite de l'indécence mais qui semble ne pas se rendre compte de l'effet qu'elle produit sur la gent masculine. Et Vidal, le geek qui trouve toujours un moyen de pirater un téléphone ou un PC.
J'ai beaucoup aimé l'humour des différents protagonistes. Elle permet de relâcher la pression de l'enquête qui est assez macabre. Je me suis demandée tout le long qui pouvait être le tueur en série et essayer de comprendre le mobile tous ses meurtres. L'auteur met en avant le problème des troubles de stress post-traumatique dû à la guerre et les conséquences qui peuvent en découler. 
L'auteur connaît Paris comme sa poche et j'ai été moi-même curieuse des endroits qu'il y décrit. J'ai eu l'impression d'un vieux Paris où tous les protagonistes vivent dans des maisons. Je suis donc aller voir sur Google quelques photos et c'est étonnant ce qu'on peut trouver dans Paris de nos jours.
L'enquête est très prenante et sans incohérence. Et heureusement que j'ai la suite car je peux comprendre la frustration de ma binôme à la fin car une fois fini on a qu'une envie c'est de connaître la suite. Une bonne lecture en ce qui me concerne !  


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