*** Chronique d'Aurélie ***
Très tôt, Joël, garçon taciturne et craintif, a été soumis à l’autorité du Père, une brute expéditive, ancien héros de la Résistance, sous-off’ « efficace » et acharné en Algérie.
À sa mort, Joël, un taiseux comme le sont parfois les gens de la campagne, reprend la ferme du Vieux et va se libérer… De sa famille et de tout le reste…
Avant de commettre cet horrible crime…
Emprisonné et en attente du jugement, il est devenu « le Monstre », celui pour lequel « on » rétablirait bien la torture et la peine de mort…
Joël surnommé "le taiseux" vit sa vie tranquillement dans sa ferme. Toutefois, il a un lourd passif derrière lui. Son frère jumeau est mort "accidentellement" sous ses yeux, sa mère muette et soumise et enfin son père, un vrai tyran ! Celui-ci est surnommé "le criant" car il n'est jamais content et en plus de cela a une grande gueule que plus personne ne veut voir.
A la mort de son père, Joël reprend la ferme et va dicter ses propres règles... Accompagné de son fidèle compagnon, Max, pour qui il ne cessera de s'inquiéter...
De nouveaux voisins, un couple d'anglais emménagent a deux kilomètres de la sienne...
Un jour, l'anglaise disparaît subitement... Et Joel part à sa recherche avec des personnes du village... L'anglaise est retrouvée...et ce n'est que le commencement de la terreur...
Pierre d'Ovidio signe ici un polar d'une extrême noirceur, un roman singulièrement dérangeant ! Un polar qui vous précipite aux portes de la folie à l'état pur. L'auteur donne naissance à un vrai psychopathe qui nous met mal à l'aise. La description psychologique de l'innommable avec ses pensées délirantes (interpellation de la juge, le tutoiement qu'il instaure entre elle et lui dans ses pensées où tout se mélange, qu'on finit par ne plus savoir le vrai du faux...), la notion du bien et du mal qui disparaît, tout ça pour nous montrer que toutes les barrières ont cédées... Et de quelle façon !!! Un vrai feu d'artifice envoyant des salves de violence,... Une valse qui dévoile les affres de la folie avec un langage familier, cru, et parfois même vulgaire. Un style sec, des phrases courtes et acérées. Un polar qui interpelle ou devrais-je dire plutôt qui vous percute de plein fouet !
A la mort de son père, Joël reprend la ferme et va dicter ses propres règles... Accompagné de son fidèle compagnon, Max, pour qui il ne cessera de s'inquiéter...
De nouveaux voisins, un couple d'anglais emménagent a deux kilomètres de la sienne...
Un jour, l'anglaise disparaît subitement... Et Joel part à sa recherche avec des personnes du village... L'anglaise est retrouvée...et ce n'est que le commencement de la terreur...
Pierre d'Ovidio signe ici un polar d'une extrême noirceur, un roman singulièrement dérangeant ! Un polar qui vous précipite aux portes de la folie à l'état pur. L'auteur donne naissance à un vrai psychopathe qui nous met mal à l'aise. La description psychologique de l'innommable avec ses pensées délirantes (interpellation de la juge, le tutoiement qu'il instaure entre elle et lui dans ses pensées où tout se mélange, qu'on finit par ne plus savoir le vrai du faux...), la notion du bien et du mal qui disparaît, tout ça pour nous montrer que toutes les barrières ont cédées... Et de quelle façon !!! Un vrai feu d'artifice envoyant des salves de violence,... Une valse qui dévoile les affres de la folie avec un langage familier, cru, et parfois même vulgaire. Un style sec, des phrases courtes et acérées. Un polar qui interpelle ou devrais-je dire plutôt qui vous percute de plein fouet !
"La tête de l'anglaise" vous enveloppe dans un climat tendu avec un style brut de décoffrage qui vous saisi durement, lâchement, sans vous laisser de répit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire