samedi 24 octobre 2015

Le dernier jour de nos pères de Joël Dicker - Editions Fallois

**** Chronique de Jess ****

Joël Dicker est né à Genève en 1985. Son roman La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert a obtenu successivement en 2012 le Prix de la Vocation Bleustein-Blanchet, le Grand Prix du Roman de l'Académie française et le Prix Goncourt des Lycéens. Les Derniers Jours de nos pères est son premier roman. Il a reçu le Prix des écrivains genevois en 2010.


Après avoir découvert Joël Dicker dans "La vérité sur l'affaire Henry Québert"  et avoir dévoré son petit dernier "Le livre des Baltimore" qui a été un gros coup de coeur, il me fallait lire son tout premier. 
Une de mes collègues me l'a gentillement prêté lundi dernier et je l'ai donc fini hier soir. 

J'avais un gros doute à savoir si ce livre allait me plaire. Je me suis dit les livres sur les services secret pendant la guerre de 40 je ne pense pas que se soit un page turner. 
J'avais peur de mettre des semaines à le finir.
Encore les livres sur les camps de concentration pendant cette fameuse guerre me plaisent mais là : espions, résistance etc pas trop mon truc.
Mais ce dont je n'aurais pas dû douter, c'est du don de Joël Dicker pour l'écriture, de sa capacité de faire d'une histoire qui semble ennuyeuse un merveilleux roman plein d'émotions.

Il a le don de faire vivre ses différents personnages, on les aime ou non.
On rentre dans l'histoire on a peur pour eux, on vit à travers eux la guerre, on espère, on prie pour eux, pour qu'ils ne leur arrivent rien. 
Il n'y a pas de mauvais bougre dans son histoire, on s'attache à tous sans exception. Même le vilain allemand finit par être attachant. 
 Il y a toujours de l'amitié, de l'amour dans ses livres. Il a su nous raconter l'histoire de ce service secret britannique sans que ce soit trop technique et trop ennuyeux. Il survole les missions et l'histoire ce qui rend le livre très intéressant. 

Il faut par contre une 50aine de pages pour rentrer vraiment dans l'histoire et ne plus vouloir le lâcher. 

Une très belle histoire encore une fois pour M. Dicker, et un grand bravo sachant qu'il a sorti ce livre à l'âge de 25 ans. En ayant pas connu la guerre il a su décrire les tensions de l'époque et nous faire connaître ce service secret britannique qui enrôlait des étrangers et dont l'histoire est peu connue.

Je le recommande vivement pour ceux qui veulent faire une pause polar ;-)



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