lundi 16 novembre 2015

Le fil Rouge de Paola Barbato - Editions Denoël

****Chronique de Jess ****


Que fait un homme quand il se retrouve face à l'assassin de son enfant ? Antonio Lavezzi mène une existence solitaire et monotone depuis le jour où Michela, sa fille de treize ans, a été sauvagement assassinée. Sa femme l'a quitté, et le meurtrier n'a jamais été arrêté. Antonio travaille dans le bâtiment avec un ami d'enfance. Ce dernier lui présente inlassablement de petites amies potentielles qui ne l'intéressent pas. Lorsqu'un corps est découvert sur le chantier dont il est responsable, des éléments troublants amènent Antonio à penser que cette affaire et son histoire personnelle sont liées. Contacté par un homme mystérieux, baptisé l'Assassin, qui lui ordonne d'exécuter des criminels ayant échappé à la justice, Antonio décide d'obéir et va s'extraire peu à peu de sa torpeur et de son silence. L'Assassin semble savoir qui a tué Michela, et Antonio, pris dans une spirale meurtrière, est plus que déterminé à venger sa fille. Paola Barbato impose une fois de plus sa vision et son style uniques : le schéma de vengeance privée à l'oeuvre est savamment imaginé et décrit. Le Fil rouge, c'est à la fois un Crime de l'Orient-Express moderne et un Dexter à l'italienne.






Ceci est mon premier livre de cette auteure que je ne connaissais pas du tout avant. Donc c’est avec un esprit ouvert que j’ai lu ce livre dont je n’avais pas entendu parler et je suis bien contente de l’avoir lu.
Ce polar change des polars habituels que l’on peut lire. Et je dois avouer que j’ai été particulièrement prise dans cette histoire. Ici pas de caricature du policier alcoolique et blessé par la vie, pas de meurtres sanguinolents rien à voir avec ce qu’on peut lire habituellement.

C’est l’histoire d’un Monsieur tout le monde, Antonio Lavezzi, qui voit sa vie bouleversée le jour où sa fille de 13 ans est retrouvée assassinée et violée à son domicile et où lui-même échappe à la mort de peu.

Il tombe dans un profond coma d’une quarantaine de jours et à son réveil il n’a plus de famille car sa femme l’a quitté. Il va alors rentrer dans une routine qui l’obligera à ne pas penser à ce qui lui est arrivé et continuer comme ça. Il va accepter un poste d’ingénieur dans l’entreprise de son ami d’enfance qui va tout tenter pour lui changer les idées.

Mais la petite vie tranquille d’Antonio va être chamboulée par la découverte d’un corps sur l’un des chantiers où il est responsable.
Il va alors être contacté par l’Assassin qui va l’entraîner dans un jeu de piste criminel en lui promettant que l’assassin de sa fille sera enfin retrouvé et que justice sera rendue.

Dans ce roman, comme je le disais il n’y a pas d’enquête policière à proprement parler, on suit les différentes affaires par l’intermédiaire d’Antonio qui va chercher à comprendre qui est derrière toutes ces vengeances : qui sont les victimes, les bourreaux et les complices une fois le bourreau assassiné.

Je dois dire que ce polar est extrêmement bien ficelé et les moyens pour assassiner les bourreaux relativement bien trouvés afin que les crimes soient parfaits !

La fin et l’explication est aussi imprévisible et je dois dire que je ne me suis pas ennuyée une seconde dans ce livre qui a un très bon rythme et qui ne nous laisse pas de répit.

Je conseille vivement ce livre et je pense que je lirais d’autres livres de cette auteure.



Informations :

Editions Denoël

Date de publication : le 5 novembre 2015

Traduction d’Anaïs Bouteille- Bokobza

368 pages


Prix : 21.90€



2 commentaires:

  1. Cette auteure est également inconnue pour moi, mais ta critique me donne très envie de la découvrir ! L'idée qu'un monsieur-tout-le-monde fasse justice lui-même me plaît beaucoup !

    La couverture m'a également bien marquée !
    Je prends note de ce titre ! ;-)

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