Denis Zott, auteur de "La chute du cafard" a gentiment accepté l'interview. Un auteur à découvrir ! Pour information, ma chronique : ici
1. La chute du cafard est votre premier polar, qu'est-ce qui vous a donné l'envie d'écrire ?
Depuis une bonne vingtaine d'années, j'écrivais des bouts d'histoire, parfois des nouvelles plus ou moins abouties, même des semblants de scénario. Puis il y a eu un double déclic en 2011 : d'abord une épreuve personnelle après laquelle je me suis mis à écrire tous les jours, et ensuite la rencontre en juin 2011 de René Frégni, écrivain publié chez Gallimard, à qui j'ai demandé si je pouvais lui envoyer une nouvelle. Trois jours après, il m'appelle en me disant que j'avais un potentiel et en m'encourageant à persévérer. Un an plus tard, j'ai commencé à écrire "La chute du cafard".
2. Pourquoi avoir choisi le style "polar" ?
Je suis tombé dans la marmite polar et roman noir il y a une vingtaine d'années en lisant "Les racines du mal" de Maurice G. Dantec. Plus qu'un choc, un séisme. Depuis, je ne lis plus que ça, ou presque. C'est tout naturellement que je me suis mis à écrire dans la même veine de ce que j'aime lire.
3. Comment vous est venu l'idée du scénario de "La chute du cafard" ?
Un fait divers m'avait marqué. Dans la région lyonnaise, une adolescente, victime de harcèlement au collège, se jette du 3e étage d'un immeuble par la fenêtre de l'appartement de ses parents. Je me suis dit que c'était sans doute son seul moyen d'expression et peut-être la seule façon pour qu'on la prenne au sérieux. A partir de là, j'ai transposé ce fait divers dans une région où j'ai vécu, le Berry, au sein d'un microcosme local que je connais, en imaginant que cette adolescente n'est pas n'importe qui et qu'elle ne se jette pas de n'importe quel balcon. Celui de l'appartement d'un gendarme m'a paru assez puissant comme levier dramatique !
4. Mon petit doigt m'a dit qu'un deuxième livre était en cours d'écriture, pouvez-vous nous mettre l'eau à la bouche ?
Ce sera un roman noir dédié aux femmes qui n'aiment pas le foot ! Ca se passera à Marseille entre le stade Vélodrome et la Timone, avec des personnages un peu frappés qui deviendront carrément dingues à la fin du classico OM-PSG !
5. Une anecdote rigolote à nous raconter ?
Ah oui, lors des salons, des lecteurs sont souvent effrayés par l'épaisseur de mon livre ! Alors, je leur réponds que l'éditeur l'a fait exprès pour qu'il tienne debout tout seul sur les tables de dédicaces. Plus sérieusement, je leur montre que finalement l'ouvrage ne fait que 593 pages, avec un papier de bonne qualité, un tantinet épais, ce qui explique qu'il soit un peu épais.
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