**** Chronique de Jess ****
Nantes, 1995. Une jeune albanaise est assassinée dans des conditions particulièrement sauvages. Dario, gérant de discothèque d'origine sicilienne, fait figure de principal suspect : on a retrouvé le cadavre dans le coffre de sa voiture ! Greg Brandt, policier madré, est chargé de l'enquête, et dresse une liste bien plus étoffée de coupables potentiels, au premier rang de laquelle on trouve quelques mafieux, fraîchement débarqués d'Europe de l'Est, des notables aux curieuses fréquentations, des truands locaux et quelques hommes de main russes.
J'avais beaucoup entendu parlé de Carl Pineau avec son "Arménien". C'est donc avec le Sicilien que je le découvre. Et pour ma part le fait de ne pas avoir lu le premier ne m'a absolument pas dérangé. Ce qui est très curieux d'ailleurs pour un deuxième tome car il n'y a quasiment aucune référence au premier roman.
Dès les premières lignes je dois vous avouer que j'ai été directement emportée dans l'histoire. Dario est gérant d'une discothèque. Je pense qu'il se rappellera très longtemps du soir de son 33ème anniversaire où il se fait interpeller pour le meurtre d'une albanaise. Une cliente de la discothèque qui a passé la soirée à lui faire du rentre dedans et que la police va retrouver éviscérée dans la voiture de Dario. Et en plus de ça, Leïla, sa fiançée est introuvable. Heureusement pour Dario, il va tomber sur un flic intègre qui dès le départ sera convaincu de son innocence.
J'ai tout de suite eu un gros coup de cœur pour Dario. Et pourtant il fait des choses qui me font horreur dès le premier chapitre mais je ne sais pas pourquoi il m'a tout de suite séduite. Le rythme est bien dosé et efficace. Pas de temps morts, tout est là pour qu'on tourne les pages rapidement pour connaître le dénouement. L'histoire et l'enquête se tiennent de A à Z. J'ai aimé retourné dans les années 90. C'est drôle de penser qu'on pouvait fumer partout à cette époque ;-). Le monde de la nuit est très bien dépeint. C'est magouille et compagnie et on s'imagine très bien le tableau. Mais aussi le milieu gay des années 80-90, avec l'arrivée du Sida et des conséquences sociales qui en découlent.
J'ai cherché aussi le coupable et le mobile de l'enquête mais je me suis plantée de toute beauté. Pareil en ce qui concerne la disparition de Leïla.
Carl Pineau n'épargne ni ses personnages, ni ses lecteurs ! J'ai souffert avec Dario, et j'ai eu du mal à imaginer certaines scènes sans frémir. J'ai aussi versé ma larme dans une autre scène.
Carl Pineau n'épargne ni ses personnages, ni ses lecteurs ! J'ai souffert avec Dario, et j'ai eu du mal à imaginer certaines scènes sans frémir. J'ai aussi versé ma larme dans une autre scène.
En bref c'est une très belle découverte que m'offre les Editions Lajouanie. Je vais vite m’enquérir du premier opus afin de vite retrouver Dario ;-) Et par conséquent, je dis vite, vite la suite !
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