**** Chronique de Jess ****
Un enfant disparaît dans un centre commercial de Madrid le 24 décembre.
Même lieu et même mode opératoire qu'une ancienne affaire, l'enlèvement de Nicolás Acosta deux ans plus tôt. Et si tout recommençait ?
L'inspectrice Ana Arén, qui a failli lors de cette précédente enquête, se lance à corps perdu pour retrouver ce petit garçon. Mais certains journalistes viennent contrarier son enquête, avides de scoops et d'audience.
Les fausses pistes s'enchaînent, les rumeurs enflent et les politiques s'en mêlent. La ville tremble devant la menace d'un tueur en série. La reporter Inés Grau, proche d'Ana, couvre l'affaire mais la pression est telle qu'elle est prête à tout pour une révélation, quitte à trahir son amie et mettre en danger sa famille.
Alors que la vérité est sur le point d'éclater, l'inspectrice se retrouve face à une effroyable réalité qui pourrait la consumer.
C'est drôle, car c'est ma deuxième lecture qui se passe en Espagne en moins d'une semaine et c'est mon premier polar espagnol.
Quand j'ai lu le résumé de ce polar, je n'ai pas du tout été emballée. Mais en voyant les divers retours de lecture ma curiosité a été piquée et je l'ai sorti de ma bibliothèque. Je finis cette lecture totalement choquée ! Je vais avoir beaucoup de mal à passer à une autre lecture après cette histoire. J'espère que cet avis vous donnera envie de foncer lire ce livre.
Il y a 2 ans le petit Nicolas, 4 ans, a disparu sans laisser de trace dans un centre commercial. L'enquête a toujours été au point mort. Pour Ana, qui est inspectrice-chef de la brigade des mineur cette affaire la ronge depuis deux ans. Alors quand le petit Kike disparaît lui aussi dans le même centre commercial, le doute et le hasard n'est plus permis. Le même ravisseur d'enfant, surnommé Slender man, a repris du service pour son plus grand malheur. Une course contre la montre va commencer. Tout le monde le sait les premières heures sont cruciales dans la recherche de disparus. Tic Tac le compte à rebours est lancé....
Deux femmes seront à l'honneur dans ce polar. Ana tout d'abord mais aussi Inès, journaliste d'une chaîne d'information connue. Elles sont amies et chacune a travaillé sur cette affaire à sa manière. Il peut être curieux de voir une flic et une journaliste amies mais ces deux là font bien la paire.
Roman choral, nous aurons le point de vue de plusieurs personnages et une alternance entre eux à chaque chapitre. Nous allons donc suivre l'enquête de différents points de vue.
L'auteure a fait très fort en matière de psychologie dans ce polar. Elle a su nous décrire parfaitement ce qu'une famille pouvait ressentir lors d'un drame, tous les sentiments qui pouvaient en découler et en particulier la culpabilité qu'un parent peut ressentir quand il perd un de ses enfants. On a tous eus un jour, je pense, une frayeur, une grosse peur d'avoir perdu notre enfant. C'est un sentiment horrible, l'impression d'étouffer de ne plus respirer jusqu'à ce qu'enfin on le trouve. Alors ne jamais le retrouver, je ne peux qu'imaginer l'horreur que l'on pourrait ressentir. Une scène dans les premiers chapitres m'a d'ailleurs tiré les larmes tant j'ai imaginé ce qu'avait pu ressentir une mère. L'auteure prend le temps aussi de nous présenter ses personnages en profondeur, nous connaîtrons toutes leurs faiblesses.
Une histoire de kidnapping somme toute banale si ce n'est la pléthore de rebondissements que va nous offrir l'auteure et dont on ne s'attend pas. Carme Chaparro a écrit une histoire machiavélique. Comment peut-on inventer une histoire pareille?
J'ai adoré le personnage d'Ana, brut de décoffrage, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui fera tout pour résoudre cette affaire quitte à y laisser sa santé. Mais nous suivrons aussi son désarroi et surtout sa descente aux enfers lors de la résolution de l'enquête.
Le dénouement de l'enquête est magistral, époustouflant. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pris une telle claque! Ce polar m'a bouleversé, je vais avoir beaucoup de mal à m'en remettre. Je ne regrette pas une seule seconde cette lecture et remercie les blogueurs qui en ont fait de la pub et qui m'ont donné envie de lire. Et merci aux Editions Plon pour leur confiance et pour cette lecture.
Un immense coup de cœur !
L'auteure a fait très fort en matière de psychologie dans ce polar. Elle a su nous décrire parfaitement ce qu'une famille pouvait ressentir lors d'un drame, tous les sentiments qui pouvaient en découler et en particulier la culpabilité qu'un parent peut ressentir quand il perd un de ses enfants. On a tous eus un jour, je pense, une frayeur, une grosse peur d'avoir perdu notre enfant. C'est un sentiment horrible, l'impression d'étouffer de ne plus respirer jusqu'à ce qu'enfin on le trouve. Alors ne jamais le retrouver, je ne peux qu'imaginer l'horreur que l'on pourrait ressentir. Une scène dans les premiers chapitres m'a d'ailleurs tiré les larmes tant j'ai imaginé ce qu'avait pu ressentir une mère. L'auteure prend le temps aussi de nous présenter ses personnages en profondeur, nous connaîtrons toutes leurs faiblesses.
Une histoire de kidnapping somme toute banale si ce n'est la pléthore de rebondissements que va nous offrir l'auteure et dont on ne s'attend pas. Carme Chaparro a écrit une histoire machiavélique. Comment peut-on inventer une histoire pareille?
J'ai adoré le personnage d'Ana, brut de décoffrage, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui fera tout pour résoudre cette affaire quitte à y laisser sa santé. Mais nous suivrons aussi son désarroi et surtout sa descente aux enfers lors de la résolution de l'enquête.
Le dénouement de l'enquête est magistral, époustouflant. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pris une telle claque! Ce polar m'a bouleversé, je vais avoir beaucoup de mal à m'en remettre. Je ne regrette pas une seule seconde cette lecture et remercie les blogueurs qui en ont fait de la pub et qui m'ont donné envie de lire. Et merci aux Editions Plon pour leur confiance et pour cette lecture.
Un immense coup de cœur !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire