La constance du prédateur de Maxime Chattam - Editions Albin Michel

 **** Chronique de Jess ****

Ils l'ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d'oiseau. Il n'a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu'il a laissées derrière lui. Jusqu'à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d'une mine abandonnée...

Plongez avec Ludivine Vancker dans le département des sciences du comportement, les profilers, jusque dans l'âme d'un monstre.

Je suis une grande fan de Maxime Chattam depuis que j'ai lu sa "trilogie du mal" il y a 20 ans. Je pense que ça fait bien 10 ans que j'attends de retrouver ce que j'aime tant lire chez lui, du bien noir, du bien glauque, du pure Chattam et enfin je le retrouve. Ses derniers romans n'étaient pas du tout ce que j'aime, trop Stephen King à mon goût (malheureusement je déteste, je ne cherche même pas à comprendre pourquoi, ses romans me rendent trop mal à l'aise).

J'avais bien sûr adoré la trilogie qui met en scène Ludivine Vancker que j'avais trouvée particulièrement dérangeante au point de me demander où l'auteur allait chercher ses idées. C'est donc avec plaisir que je la retrouve dans ce 4ème opus. Si vous n'avez pas lu les précédents pas d'inquiétude, ce n'est pas très grave (mais je vous les conseille quand même ;-)). 

Ludivine est mutée à la DSC (Département des sciences du comportement) et est directement envoyée sur les lieux d'un charnier au coeur d'une ancienne mine dans l'Est de la France. Dix-sept femmes sont retrouvées. Il semblerait qu'elles soient mortes il y a plus de 30 ans. Un ADN va se retrouver sur toutes ses femmes, mais ce qui est le plus curieux est que le corps de deux femmes vient d'être découvert avec les mêmes traces d'ADN. Une autre victime a été enlevée et une course contre la montre commence pour Ludivine et son équipe pour retrouver ce tueur et sauver la femme. 

Maxime Chattam, ne nous épargne pas dans ce thriller à 100 à l'heure. Nous n'avons pas une minute de répit. Et lorsqu'on pense que le dénouement est proche que le coupable est enfin identifié il nous offre des rebondissements afin de faire repartir l'enquête de plus belle.

C'est un très bon Chattam comme je l'aime et j'espère qu'il va s'en tenir à son genre de prédilection dorénavant ! 

Pour les fans de Chattam de la première heure foncez !