La mort dans l'âme de Mathieu Lecerf - Editions La Bête noire

 **** Chronique de Jess ****

Paris, automne 2019.

Le corps d’une femme est découvert sur une péniche à proximité du pont d’Iéna. Le légiste est formel : la dépouille présente des blessures similaires à celles d’autres victimes, des cold cases qui remontent au début des années 1990. Meurtre sauvage et mise en scène macabre : Urizen, le tueur en série qui terrorise Paris depuis plusieurs décennies, semble signer son grand retour…

Le capitaine Manuel de Almeida est chargé de l'enquête mais, seul, il sait qu'il ne parviendra à rien. Pourra-t-il convaincre sa partenaire de reprendre du service ? Et son frère, journaliste devenu romancier, de poursuivre l'enquête à ses côtés ?

Il me tardait de lire le dernier polar de Mathieu Lecerf vu que j'étais restée sur ma faim en lisant le dernier (Retrouvez mes autres chroniques en fin d'article). Je vous rappelle qu'il faut absolument les lire dans l'ordre sinon ça perd tout son intérêt pour l'histoire.

Nous reprenons l'histoire où on s'en est arrêté. Esperenza Dolores tente de se remettre du drame qui l'a touché au plus profond de sa chair. Cristian, quant à lui va devoir témoigner au procès du coupable de la dernière enquête. Manny lui enquête sur un cold case dont le tueur n'a jamais été arrêté. Cela va faire 30 ans que des femmes sont retrouvées mortes étranglées, les paupières et les tétons arrachés. Le tueur garde des trophées de ses meurtres ignobles. Le tueur a été surnommé Urizen et cette fois les enquêteurs compte bien lui mettre la main dessus.
Les dernières victimes en date sont l'actrice Diane Martel (que nous avions rencontré précédemment) et Cécilia Lévy, une mannequin connue. La traque va donc commencer.

Si au départ, je me suis dit mince ça sent le déjà-lu, le réchauffé (darknet, soirées privées extrêmes avec drogue et sexe) j'ai quasiment lu ce polar d'une traite. Sans doute dû aux chapitres courts et au rythme. Mais aussi parce qu'il y a des rebondissements qui font qu'on a envie de découvrir qui est le coupable ! Et puis les personnages forcément on s'y attache au bout du troisième roman et quand il leur arrive quelque chose, que ce soit positif ou négatif et bien ça nous touche. 

Après j'avoue que j'ai eu du mal à me rappeller des précédents tomes. Il aurait fallu que je les relise je pense car certains points me sont totalement sortis de la tête. En tous cas, c'est encore un très bon polar avec une fin à couper le souffle !

Autres chroniques :

La part du démon 

Au royaume des cris