lundi 6 novembre 2017

Mato Grosso de Ian Manook - Editions Albin Michel

*** Chronique d'Aurélie ***

Mato Grosso. Une odeur sauvage de terre trop riche et d’humus brun. La beauté vénéneuse de la jungle dans laquelle on s’enfonce jusqu’à s’y noyer. La violence du ciel et la moiteur des nuits. L’amour qui rend fou et la mort… incontournable.
Est-ce pour faire la paix avec lui-même que Haret, écrivain bourlingueur, est revenu après un exil de trente ans ? Est-ce parce qu'il a le sentiment que c'est la dernière fois ?

Dans un Brésil luxuriant jusqu’à l’étouffement, peuplé d’aventuriers, de trafiquants et de flics corrompus, le nouveau roman de l’auteur de Yeruldegger nous ensorcelle et nous prend à la gorge.





Je remercie les éditions Albin Michel pour cette lecture.

Jacques Haret, écrivain du célèbre roman "Roman brésilien" revient au Brésil 30 ans après par l'intermédiaire d'un éditeur. La raison de faire venir Haret n'est pas désintéressée... En effet, après 30 ans, l'éditeur Figueiras à des comptes à régler avec Jacques ! Que s'est-il passé 30 ans auparavant ? La passé a-t-il forcément une influence sur l'avenir ?

Figueiras (alias Santana) lui reproche le mauvais rôle que lui fait jouer Haret dans son roman. Un jeu de dupes se joue entre eux, lequel résistera au passé ? Quelles en seront les conséquences ?

J'ai beaucoup aimé la première partie (40 premières pages) qui introduit l'intrigue avec l'arrivée de Haret au Brésil. J'ai apprécié l'histoire qu'on nous dévoilait peu à peu. Une belle idée avec un roman dans un autre roman. J'ai beaucoup aimé cette originalité et j'avais hâte d'en savoir davantage. Mais malheureusement pour moi, la magie n'a pas opéré sur cet opus. 

J'ai trouvé que plus de la moitié du livre était plutôt un documentaire/reportage sur le Brésil au coeur du Mato Grosso, mais pas un roman thriller. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de descriptions qui n'en finissaient plus (même si elles étaient vraiment écrites harmonieusement et qu'elles sortaient du cœur de l'auteur). Trop de descriptions tuent les descriptions. Pour ma part, ce que je retiens de ce roman, c'est trop de longueurs qui ont fini par desservir l'intrigue. Pourtant, j'avais adoré "Yeruldegger".

Pour tout avouer, j'ai failli l'abandonner... et puis l'intrigue repart sur les 100 dernières pages pour finir tout naturellement sans surprise. 

Vous l'aurez donc compris, c'est une déception pour moi, mais cela ne m'empêchera pas de continuer à lire Ian Manook ;) car finalement on ne peut pas tout aimer d'un auteur.

 # By Aurélie :)

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