lundi 2 juillet 2018

Domina - Tome 2 de L.S Hilton des Editions Robert Laffont - Collection La Bête Noire

4ème de couverture 
Judith Rashleigh mène une vie de luxe à Venise. Jusqu’au jour où son passé remonte à la surface et menace de tout faire s’écrouler. Quelqu’un connaît ses crimes et tente de la faire chanter. Pour acheter son silence, elle doit retrouver une oeuvre d’art mythique. Mais elle n’est pas la seule sur le coup… Cette fois-ci, Judith n’a plus aucun contrôle. Surpassée et manipulée, démunie et vulnérable, elle va devoir affronter le plus redoutable des ennemis. Et si elle ne gagne pas cette bataille, elle n’en sortira pas vivante.




Mon avis

Domina est le deuxième tome d'une trilogie. J'avoue avoir eu un peu d'appréhension pour cette lecture étant donné que je n'avais pas été emportée par "Maestra", ma chronique ici. Pour vous en dire davantage, Domina est différent mais reste tout de même dans la même lignée que le premier tome.

Judith évolue maintenant sous l'identité de Elisabeth Teerlinc et a ouvert une galerie d'art à Venise. Tout est paisible et calme, Judith (enfin Elisabeth) semble s'être assagie. Lors d'une exposition dans sa galerie, elle est approchée par un contact de Pavel Yermolov pour qu'elle estime sa collection. Elle se rend donc chez lui mais se sous-estime et ne se sent pas capable d'évaluer toutes ces œuvres d'art. A partir de là, des choses étranges vont se passer, comme la sensation d'une présence chez elle,... Et le pire est encore à venir, quand Judith est soumise à un chantage sur son lourd passé où de nombreuses têtes sont tombées... Jusqu'où ira-t-elle pour s'en sortir ? Jusqu'où ira-t-elle pour sauver sa peau ?

Comme dans le précédent tome, j'ai eu le plaisir de retrouver l'Italie, mais Judith nous fait aussi voyager à Belgrade avec son climat froid. L'art est toujours le fil conducteur du livre et est superbement mis en avant. L'auteure maîtrise parfaitement son sujet, c'est un vrai plaisir de la lire. 

Contrairement au tome précédent, j'ai apprécié de ne pas retrouver les points négatifs soulevés dans Maestra. Fini les scènes de sexe à outrance, fini la fille sans cœur. On découvre une Judith qui commence à avoir de vrais sentiments tels que la peur, l'amitié, la compassion... Enfin, chasse le naturel et il revient au galop, Judith est toujours aussi manipulatrice surtout quand il est question de sauver sa peau. Elle enchaînera divers scénarios pour arriver à ses fins pour enfin apprendre des choses dont elle n'avait pas les tenants et aboutissants.

L'intrigue reste complexe avec tous ces personnages dont certains du tome 1 qui n'était pas forcément restitué. On fini par s'y perdre. Malgré tout cela, l'auteure arrive à nous embarquer dans son monde et à nous faire tourner les pages inlassablement. Et parlons de cette fin qui nous laisse sur un cliffhanger étonnant et garde notre suspens en éveil.

Enfin, ce que je retiendrais de ce tome, c'est l'enfance de Judith qui est évoquée dans un chapitre. J'imagine que nous en saurons davantage dans "Ultima" (tome 3). Ce passage a éveillé ma curiosité et j'espère en apprendre davantage. 

# By Aurélie :)

**** Chronique de Jess ****

J'avais hâte de lire ce second opus car j'avais beaucoup aimé le premier tome.
Suite à sa fuite de Paris, Judith est partie s'installer à Venise où elle a ouvert une galerie sous le nom d'Elisabeth Teerlinc. Elle semble s'être calmée et s’est enfin posée dans une ville qu'elle aime et qui transpire l'art par tous ses pores.

Lors de son premier vernissage, elle rencontre un homme qui lui propose d'estimer la collection de Pavel Yermolov, un riche russe dont la collection a toujours suscité les convoitises et l'intérêt. Beaucoup de rumeurs courent sur cette collection et Judith/ Elisabeth ne peut s'empêcher d'accepter de voir la collection. Mais une fois sur place, elle ne se sent pas capable d'estimer une telle collection et refuse l'offre de Yermolov.
Mais suite à cette histoire il lui semble que quelqu'un s'amuse à rentrer chez elle pour déplacer des objets ou pour en apporter. Elle va se sentir de plus en plus menacée quand les meurtres qu'elle a commis vont remonter à la surface. Qui se cache derrière ce "fantôme"? Il semblerait que quelqu'un était là le fameux soir où elle a volé le tableau à Paris, et il semble aussi qu'elle n'ait pas volé un mais deux tableaux!
Elle va donc partir en croisade pour sauver une nouvelle fois sa peau.

Encore une fois, L.S Hilton nous fait voyager dans toute l'Europe. Il semble que Judith se soit un peu calmé malgré tout dans ce tome. Fini ou presque les parties de jambes en l'air et les soirées olé olé. Nous apprenons à découvrir un peu plus le personnage de Judith dans cette histoire. Son passé refait surface et je peux vous dire que j'ai eu beaucoup d'empathie pour elle en connaissant une partie de son passé.

Moi qui aime l'histoire de l'art et la peinture j'ai été ravie d'apprendre des choses sur certains peintres. Mais petit bémol parfois je trouve que c'était trop et j'ai passé certains passages que je trouvais inutile à l'histoire. J'ai trouvé aussi certaines longueurs dans les descriptions. Je ne vois pas ce qu'apporte à l'histoire de savoir qu'elle était habillée de telle façon, portait telles ou telles marques etc.
J'ai été moins emporté par ce second opus, je n'avais pas forcément envie de me jeter sur le livre dès que j'avais un peu de temps pour lire. Toutefois la fin en cliffhanger nous donne quand même envie de lire la suite et de découvrir ce qu'il va arriver à Judith.
C'est donc un avis mitigé qui ressort de cette lecture. Mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir lire le dernier opus ;-)





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