samedi 12 décembre 2020

Le souffle de la nuit d'Alexandre Galien - Editions Michel Lafon

 **** Chronique de Jess ****

Une nuit de canicule, un cadavre éventré est découvert dans le bois de Vincennes. Détail encore plus inquiétant, une poupée vaudoue a été dissimulée dans les entrailles du macchabée. Après vérification, le corps est celui de Louis Lefort, commandant de police au 36 Quai des Orfèvres. Il y a un tueur de flic adepte de magie noire qui sévit à Paris.
Valmy, l'ancien collègue de Louis, détaché au Nigeria comme adjoint de la sécurité à l'ambassade, décide de revenir à Paris en tant que consultant afin d'aider à l'enquête. Les connaissances du vaudou qu'il a pu acquérir là-bas pourront l'aider dans sa traque du tueur.

Je remercie les Éditions Michel Lafon et Babelio et sa masse critique pour cette nouvelle lecture.

J'ai eu un coup de cœur pour Les cicatrices de la nuit (retrouvez mes autres chroniques en fin d'article). Il me tardait de retrouver Philippe Valmy qui dans le précédent roman était mal en point psychologiquement. Et ce qui l'attend de cette nouvelle enquête est pire que tout. Après la dernière enquête, il a décidé de partir travailler au Nigéria en tant qu''adjoint de l'attaché de sécurité intérieure à l'ambassade de France. Mais à Paris, son ancien partenaire Louis, est retrouvé mort dans le bois de Vincennes, une poupée vaudou enfoncée dans le ventre. Le commissaire Graziani veut Valmy sur l'enquête surtout que tout porte à croire que le Nigeria et ses coutumes sont au cœur de l'enquête. 

Je ressors de déçue de ma lecture et ça m'embête, car j'adore Alexandre, j'ai adoré ces trois premiers et là je ne sais pas, je n'ai pas ressenti la même chose que lors de mes précédentes lectures. Nous avons toujours l'impression d'être au cœur de l'enquête, le jargon technique propre à la police est très bien décrit. Par contre j'ai eu l'impression que parfois il manquait des passages. Si les deux premiers meurtres sont bien analysés et décryptés ce n'est pas le cas des suivants dont nous ne connaissons même pas le nom des victimes, ni pourquoi "le" tueur s'en prend à eux. Et idem pour la fin j'ai eu l'impression d'avoir raté un passage ou d'avoir mal lu, car au final je n'ai pas l'impression d'avoir compris le mobile des meurtres. 

A contrario, le style et la plume d'Alexandre s'affirment. Le travail de recherche effectuée sur le Nigéria et les coutumes sont parfaits et bien maitrisés. J'ai aimé retrouver la même équipe que dans Les cicatrices de la nuit. Mais malheureusement je ne suis pas rentrée dans l'histoire comme je l'aurais souhaité, pourtant il a su trouver son public donc je pense qu'il pourra séduire la plupart des lecteurs. 
Cet avis ne m'empêchera pas de continuer à lire Alexandre Galien, car je sais qu'il a un vrai talent de narrateur et de conteur d'histoire. 

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