**** Chronique de Jess ****
Une ancienne gloire des hippodromes, un éditeur à succès et un chirurgien briguant un portefeuille ministériel sont assassinés. Les armes utilisées par le meurtrier sortent pour le moins de l’ordinaire, tout comme les missives qu’il adresse à l’ex-commissaire Langsamer pour annoncer chacun de ses crimes. Points communs entre les trois premières victimes – eh oui il y en aura d’autres – leurs visages sont vitriolés post-mortem...
Fin 2019 je découvrais l'auteur Jean-François Pré avec son polar Les 9 jours du cafard (mon avis ici). J'avais beaucoup aimé ce polar, et il me tardait de voir si le charme était toujours là.
L'ex-commissaire Langsamer, va devoir de nouveau mettre sa retraite entre parenthèse suite à la réception d'une drôle de missive. Quelqu'un lui annonce qu'il va tuer trois personnes et il le défie de l'arrêter. Il va rapidement en informer son ancien adjoint au Bastion et attendre que le tueur mette sa menace à exécution.
Nous nous retrouvons de nouveau dans le milieu hippique avec le premier assassinat : un jockey qui fût célèbre, s'ensuit rapidement le meurtre d'un grand éditeur et d'un ponte de la médecine. Le lien entre les trois hommes va vite être trouvé, ils sont tous les trois associés dans un haras du côté de Deauville, et ils sont tous les trois francs-maçons.
Il va être difficile à Langsamer de trouver le responsable, surtout que la terre entière pourrait être coupable d'avoir tuer les trois hommes tant ils étaient des pourris, ont arnaqué ou fait souffrir du monde. Des mobiles il va en trouver des tonnes !
Mais tout comme Columbo on ne se moque pas du commissaire Langsamer ! Et si on le cherche on le trouve.
Alors curieusement, cette fois-ci j'ai trouvé le commissaire imbuvable, odieux, pédant, hautain et limite raciste. Je ne me rappelle pas d'avoir eu le même sentiment à la lecture du cafard.
Le monde des courses hippiques est toujours très bien dépeint, voir même un peu trop car j'ai été parfois un peu paumé sur toutes les magouilles et le jargon hippique...
Le scénario est bien trouvé, car comment trouver un coupable aux meurtres de trois pourris que tout le monde aurait souhaité voir mort! Mais finalement quand on y réfléchis, une partie de la solution se trouve dans le prologue et je trouve ça un chouille dommage.
J'ai souris quand le commissaire Langsamer va déjeuner dans un restaurant que je connais bien à Neuilly, j'aime beaucoup quand je lis sur des endroits ou des villes que je connais.
Le style est toujours aussi châtié, voir un peu trop parfois. J'ai plusieurs fois dû chercher la définition de certains mots. Parfois quelques longueurs et redondances fatiguent la lecture.
Autrement, le dénouement final a été une très belle surprise ! Un retournement de dernière minute que je n'ai pas vu venir.
Un avis quelque peu en demi-teinte, je vous laisse juger par vous même ;-)
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