**** Chronique de Jess ****
La commissaire Maxime Tellier se retrouve à devoir enquêter sur une série de meurtres particulièrement violents. Des femmes, entre quarante et cinquante ans, sont assassinées un peu partout en France suivant le même mode opératoire. Le seul point commun des victimes : la Normandie. Max n'a d'autre choix que de quitter sa juridiction parisienne pour collaborer avec les services de gendarmerie de Lisieux où une cellule de crise a été créée. Une fois sur place, Max comprend rapidement que la région n'est pas le seul élément déclencheur de ces meurtres.
En parallèle, Max se retrouve acculée par un nouvel élément lié à une enquête nettement plus personnelle qu'elle mène depuis trente ans. L'assassin de sa mère vient de refaire surface...
J'appréhendais
un peu de lire le tout premier polar de Sandrine mais une fois dans l'histoire
je dois avouer avoir été subjuguée par la qualité de ce bouquin. On rentre de
plein fouet dans cette enquête sans avoir envie de le poser.
Maxime
Tellier, est un jeune commissaire au passé troublant. Sa mère s'est fait
assassiner sous ses yeux lorsqu'elle avait 8 ans et ça fait 30 ans qu'elle
essaie de se rappeler la tête du tueur pour enfin tourner la page. Mais malgré
tous les nombreux spécialistes qu'elle a pu rencontrer, aucun résultat probant
n'est apparu.
Le départ à la
retraite de son mentor, Enzo, est un coup dur pour la jeune femme. Ce père de
substitution va lui manquer surtout qu'il retourne en Italie passer des jours
meilleurs.
Une nouvelle
affaire est confiée à Max. Des femmes sont retrouvées assassinées. Les meurtres
sont particulièrement violents et suivent un même mode opératoire. Tout porte à
croire qu'il y a un point commun entre elles, la Normandie. Elle va donc faire
équipe avec le Capitaine Gouvier de la gendarmerie en charge de
l'affaire.
Elle doit
aussi trouver le coupable d'un autre meurtre dont elle a la charge depuis
quelques semaines.
Pour un
premier polar, je dois dire que c'est une totale réussite ! Le scénario est
parfait. J'ai eu beau me creuser les méninges je n'avais pas du tout deviné le
fin mot de l'histoire. J'ai compris uniquement 50 pages avant le dénouement qui
était qui et pourquoi.
En plus des
différentes enquêtes, Max tente d'enquêter sur sa propre vie, quand le meurtrier
de sa mère reprend contact avec elle. Ce point est aussi très prenant. J'avais
une petite idée du coupable qui s'est avéré à peu près exact. Et quand on pense
tout avoir découvert, on apprend une dernière révélation qu'on ne voyait pas
venir.
Il n'y a
aucune longueurs, les dialogues sont parfaits et les personnages encore plus.
J'ai eu un peu de mal avec Max. Je ne pourrais dire si je l'ai aimé ou détesté.
Max est un personnage complexe, qui a ses démons et qui ne se laisse pas
facilement manipuler.
Les thèmes
abordés du deuil, de l'avortement et de l'adoption sont dépeints avec justesse
et délicatesse.
C'est donc un
sans fautes pour ce premier polar. Si j'avais commencé par ce livre pour
découvrir la plume de Sandrine j'aurais compris dès le départ qu'elle était
promise à un bel avenir dans le milieu du polar.
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