L'équarrisseur de Nadine Matheson - Edition Seuil noir

 **** Chronique de Jess ****

Lorsque des morceaux de cadavres sont retrouvés sur les rives de la Tamise, l'inspectrice Angelica Henley pense immédiatement à Peter Olivier, alias l’Equarrisseur, emprisonné à vie pour avoir démembré ses sept victimes. Elle l’a elle-même mis derrière les barreaux et en a payé le prix : poignardée, elle a failli y laisser la vie et a passé de longs mois ennuyeux derrière un bureau. De nouveau sur le terrain, elle cherche à retrouver ce copycat dont les motivations sont opaques. Et le choix des victimes, incompréhensible. Mais rapidement, Henley comprend que ce tueur lui adresse des messages tout à fait personnels.

Pour l’arrêter, Henley doit affronter ses propres démons et revivre en plus intense ce qu’elle a déjà éprouvé avec l’Equarrisseur.

Je remercie Babelio et sa masse critique ainsi que les éditions du seuil pour cette découverte ! 

Angelica Henley est inspectrice détective au sein d'une unité spéciale à Londres qui gère les tueurs en série ou les crimes particulièrement atroces. Elle subit toujours un trouble de stress post-traumatique suite à l'arrestation de Peter Olivier, dit l'équarrisseur, deux ans et demi plus tôt. Si cette affaire a traumatisé Henley, c'est surtout que le tueur a fini par en avoir après elle. 

Alors quand des corps sont retrouvés en morceaux dans Londres, tout le monde va forcément faire le lien avec l'équarrisseur. Sauf que ce dernier est incarcéré dans un quartier de haute sécurité. Il semblerait donc que ce soit un copycat qui essaie d'avoir l'intention du tueur. 

Angelica aura l'aide de Ramouter, un stagiaire, et toute son équipe pour trouver le coupable. Mais rien ne sera facile. Les preuves seront difficiles à avoir malgré les suppositions de l'enquêtrice.

Ce thriller est dense, plus de 500 pages, mais qui se lit très bien. Le scénario est très prenant, les scènes sont particulièrement macabres. J'adore les histoires de serial killer et celle-ci est très bien menée. Aucun temps mort, aucune longueur, tout s'enchaîne à merveille pour que le lecteur soit tenu en haleine. 

Ce polar est le premier d'une série, le final est donc ouvert et c'est très frustrant car on a envie de continuer notre lecture pour savoir ce qui va se passer ensuite. 

Pour un premier roman c'est une belle réussite !