vendredi 12 novembre 2021

L'espion français de Cédric Bannel - Edition La Bête Noire

 **** Chronique de Jess ****

Le nouveau thriller de Cédric Bannel, qui entrouvre une porte sur les coulisses secrètes de la DGSE.
INTRÉPIDE. IDÉALISTE. IMPLACABLE.
Il existe au sein de la DGSE une entité dédiée aux missions tellement sensibles qu'elles ne peuvent être confiées à ses membres officiels. Edgar, trente-trois ans, parisien, est l'un de ces agents de l'ombre très spéciaux. S'il tombe, il tombera seul.
Sa prochaine destination : la frontière entre l'Iran et l'Afghanistan. Là, dans une des tours du silence de l'antique foi zoroastrienne, sa cible l'attend.

En 2016, je découvrais la plume de Cédric Bannel avec son roman Baad (mon avis ici). Je me rappelle que j'avais énormément aimé ce roman et les descriptions de l'Afghanistan. 

Dans son nouveau thriller, il reprend les mêmes ingrédients et des personnages récurrents mais ne vous en faites pas si vous n'avez pas lu les précédents car celui-ci peut se lire indépendamment.
Edgar, avocat de métier, fait partie d'une entité secrète au sein de la DGSE. Il a des missions qui ne doivent pas être connues et où s'il foire il n'aura aucun support. On lui demande de retrouver une jeune femme qui semble s'être radicalisée et vivant vers Kaboul. Il aura l'aide de Nicole, patronne de la DGSI. 
Nicole, quant à elle, va contacter un de ses amis à Kaboul, le qomaandaan Kandar, pour avoir son appui sur place. Lui-même est en train d'enquêter sur le kidnapping de 5 infirmières japonaises. Il va devoir remonter une filière islamiste avec le peu d'indice à sa connaissance. Et il semblerait que la française radicalisée est quelque chose à voir dans son enquête. 

Je me rends compte en finissant ce roman, que je ne suis pas vraiment fan des romans d’espionnage et de guerre du moins quand l'auteur rentre dans un jargon technique. J’ai mis pas mal de temps à le finir (5 jours), j'avoue qu'il y a quand même pas mal de longueurs parfois. Ce roman est intense, l’histoire complexe. L’Afghanistan malgré les conflits semble être un pays magnifique. Le travail de recherche (tout comme pour ses précédents romans) est impressionnant. Il y a énormément de personnages et j’ai parfois dû revenir en arrière pour me rappeler dans quel camp certains étaient. Mais l’intrigue est prenante. Les personnages de la police criminelle de Kaboul, dont fait partie Kandar, sont très attachants.

Du côté français, c’est également complexe. J’ai attendu le moment où tous les personnages allaient enfin se rencontrer.

Si vous aimez les thrillers réalistes, se passant en temps de conflits, je ne peux que vous le conseiller ! 



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