mardi 12 novembre 2019

Miracle de Solène Bakowski - Editions Cosmopolis

**** Chronique de Jess ****


La vie de Laure, vingt-et-un ans, s'écroule lorsqu'elle apprend qu'elle est atteinte d'une tumeur incurable au cerveau. Les médecins sont formels : la jeune femme est condamnée. Mais Laure est une battante, et grâce aux réseaux sociaux, récolte des fonds pour se lancer dans un projet fou : celui de traverser l'Atlantique en solitaire. Très vite, les internautes se prennent de passion pour cette jeune malade que d'aucuns voient comme une héroïne des temps modernes. Elle est invitée sur les plateaux de télévision, son périple est suivi sur YouTube par des centa
ines de milliers d'abonnés. Adulée, elle devient un symbole d'espoir et un modèle de courage. Dans sa course contre la montre, Laure pense avoir trouvé un sens à sa vie, mais une question parmi d'autres se pose : quel est le prix d'un miracle ?




Je remercie mon amie et blogueuse Lolo de m'avoir prêté ce livre. Retrouvez d'ailleurs sa chronique ici ;-)

J'adore les bouquins de Solène, je suis totalement fan de son écriture et de son imagination sans faille. J'avais plus que hâte de le lire donc à peine entre les mains (samedi dernier) à peine fini (dimanche soir). Je ne savais pas trop à quelle sauce j'allais être mangée dans ce nouveau roman. Je me demandais ce que l'auteure avait pu nous concocter. J'adore les Editions Metropolis, et en général leurs bouquins dépotent un max. En lisant la quatrième de couverture j'avais peur de devoir sortir les mouchoirs car cancer + enfants + incurable ça sentait vraiment le bourdon.

Laure, 21 ans, apprend qu'elle a une tumeur inopérable et inguérissable au cerveau. Son médecin lui donne 2 voir 3 ans à vivre si les médicaments ralentissent l'évolution de la maladie. Pour Laure, sa mère et sa sœur c'est le malheur de trop qui touche leur famille. Leur père, grand navigateur, a lui même disparu en pleine mer lorsque Laure avait 2 ans. 
Laure se met tout d'abord à déprimer puis pense à ce que sa sœur lui a demandé "Que vas-tu faire maintenant?".
Laure a une idée, rénover le vieux voilier de son père et traverser l'Atlantique en solitaire. Mais pour cela il faut de l'argent et des sponsors. Elle va donc poster une vidéo sur un site solidaire où les internautes peuvent aider ceux qui ont un projet qu'ils ont à cœur. Mais ce que ne sait pas Laure c'est que son histoire va tourner virale et qu'elle va devenir l'image du courage chez les cancéreux et les malades. Les hastags #EmbarqueavecLaure et #OnVaincraLeCancer vont être créés. Mais attention au retour de bâton car on peut redescendre plus vite que l'on est monté dans la gloire des réseaux sociaux !

Nous l'aurons compris rapidement, le thème de ce roman sera les réseaux sociaux, ses avantages comme ses inconvénients. Mais surtout comme tout peut nous échapper et partir en sucette. Je me suis demandé dès le départ où le thriller allait arriver. J'ai eu des doutes, des craintes tout au long de ma lecture sur comment tout allait partir en vrille. Solène Bakowski répartie son roman en 3 parties, et plus nous entrerons dans l'histoire plus l'intrigue va monter crescendo plus nous allons prendre des claques dans la tronche. 

Les rebondissements et retournements de situation vont ponctuer ce roman pour mon plus grand plaisir. Les personnages sont forts, parfaitement travaillés, certains plus torturés que d'autres. Parfois certains m'ont dérouté, et d'autres totalement floué. 
Comme d'habitude, Solène m'a emmené où elle le désirait. Elle a le don de dépeindre tous les sentiments en profondeur et de nous faire passer par la même occasion par tout un tas d'émotions. Elle analyse l'impact des réseaux sociaux sur nos vies. Comment nos existences s'entremêlent à des personnes qu'on ne connaît pas forcément dans la vraie vie. Elle nous fait peur quand on y réfléchit bien.

Une fois de plus je suis sous le charme de l'écriture et de l'histoire que Solène nous offre. C'est une totale réussite, un scénario implacable impossible à lâcher ! 

Autres chronique :

Un sac

Une bonne intention

Avec elle







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