**** Chronique de Jess ****
Stéphanie Saint-Clair a 26 ans lorsqu'elle débarque à New York et s'installe dans le quartier le plus misérable de la ville : Harlem. Quelques années plus tard, elle devient « la princesse », « la big boss » des loteries clandestines et fait fortune dans le crime. A travers les aventures de son héroïne, Éric Yung nous entraine dans les bas-fonds de New-York à une époque où, à peine sortie de la prohibition, les familles italiennes, après avoir détrôné les clans et les gangs Irlandais, juifs et Hollandais, ont érigé le pouvoir mafieux, à travers le syndicat du crime, en une authentique institution, organisation violente et implacable régissant les règles et lois du « milieu ». C'est dans cette société que « La princesse », détentrice d'un secret personnel qui nourrit tout le roman, deviendra la première dame d'un quartier à la fois embrasé par les émeutes et régénéré par un formidable mouvement d'artistes et d'intellectuels qui contribuera à ce qui a été appelé « La renaissance de Harlem ».
Ca sera un retour rapide pour ce roman-récit. Le résumé m'avait interpellé, je n'avais jamais entendu parler de Stéphanie St Clair, jeune martiniquais, qui va devenir la "Princesse d'Harlem". Arrivée à New York dans les années 20, elle a la petite vingtaine. Elle va vite monter les échelons de l'échelle mafieuse d'Harlem.
J'ai été souvent perdue dans le fil du récit. Beaucoup de personnages vont côtoyer Stéphanie, et chacun aura sa vie décryptée par l'auteur. Et au final, je ne savais plus trop qui est qui et qui fait quoi dans toute la mafia New-Yorkaise. On passe souvent du coq-à-l'âne, ce qui nous perd dans le récit. Le style est particulier, les phrases sont souvent à rallonges.
Les points positifs sont les nombreuses recherches effectuées par l'auteur pour nous immerger dans le New York des années 20 au temps de la prohibition. Je pense que c'est ce qui m'a le plus plu dans cette histoire.
Et le fait d'essayer de retracer la vie de cette femme (où peu d'informations sont disponibles) en en faisant un roman était une bonne idée.
Malheureusement, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire à cause des longueurs et j'ai stoppé en cours de route.
Je suis sûre qu'il trouvera quand même un bon public et ravira les passionnés du genre.
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