Comme elle de Madeline Stevens - Editions Hauteville

 **** Chronique de Jess ****

Une baby-sitter dévouée corps et âme...

Depuis qu'elle est arrivée à New York, Ella est à la dérive. Elle vit en colocation dans un studio délabré et enchaîne les petits boulots. Aussi, quand un jeune couple aisé de l'Upper East Side lui propose de devenir jeune fille au pair, elle s'empresse d'accepter.

Belle, riche, fantasque, Lonnie s'entiche aussitôt d'Ella. Fascinée par sa patronne, la baby-sitter mesure aussi ce qui les sépare - un mari charmant, un adorable fils et un compte en banque bien rempli. Mais la jalousie que lui inspire sa patronne se teinte se sentiments plus troubles et laisse bientôt place à une dangereuse obsession.

C'est rare que ça m'arrive, mais j'abandonne ma lecture de ce roman à la 110ème page. Malgré un résumé très accrocheur et prometteur malheureusement je n'arrive pas à rentrer dans cette histoire. Le style est particulier, je ne sais pas si c'est un problème de traduction. 

Ella est une jeune femme qui tente de survivre tant bien que mal à New York où elle vit en colocation. Elle mange rarement à sa faim, et finit parfois dans le lit d'un inconnu qui veut bien lui offrir un repas. Elle est ravie quand elle est embauchée comme jeune fille au pair dans une riche famille de l'Upper Est Side. Mais elle n'est pas très à l'aise au départ de travailler pour un couple qui a à peu près son âge. Elle va avoir une obsession pour Lonnie, la mère de William, le petit qu'elle garde. Ella va commencer à lui voler des objets, fouiller dans ses affaires, essayer ses vêtements. 

Ella est un personnage un peu difficile à cerner. Je n'ai eu aucune empathie pour elle. On sent dès le départ qu'elle n'est pas très nette et qu'elle a un passif très bizarre. Je me suis parfois sentie perdue pendant cette lecture. On passe des pensées d'Ella à des extraits de journaux intimes de Lonnie. Souvent je ne savais pas qui parlait si c'était Lonnie ou Ella. Alors peut-être que c'était voulu de la part de l'auteure, pour nous instiller un sentiment de malaise. Si c'est le cas, elle a réussi son pari, autrement c'est râpé. 

C'est tout ce que je peux vous en dire, en général je n'aime pas faire de retour ou émettre une opinion sur un livre que je n'ai pas finit. Ceci n'est que mon avis, je vous laisse juger par vous-même, car je suis sur que ce roman trouvera son public.