**** Chronique de Jess ****
Il a suffi d'une soirée d'été pour que Rebecca, jeune femme sans histoires, soit prise au piège d'un jeu cruel, implacable. À présent, lorsqu'elle marche dans la rue, elle se retourne tous les trois pas. Rebecca pense que le danger est dans son dos. Pourquoi ne serait-il pas devant elle ou juste à ses côtés ?
Une descente aux enfers intrigante, ironique, corrosive, dans laquelle Christophe Carlier joue avec les codes du roman noir.
Un soir d'été, dans le sud de la France, Rebecca passe la soirée avec des amis. Elle ne sait pas à ce moment-là qu'elle a tapé dans l'œil d'un homme. Cet homme aura la parole dans cette histoire, il va nous raconter comment il va tout faire pour se rapprocher de Rebecca. Mais la manière de faire n'est pas très conventionnelle.
Violette vient d'être embauchée dans l'entreprise où travaille Rebecca. Elle ressent tout de suite de l'admiration pour Rebecca et va tout faire pour s'en faire une amie. Il faut dire que Rebecca vit des moments pas très drôles, elle se sent épiée, elle reçoit d'étranges courriers. Violette va tout faire pour la soutenir, elle sera une des seules à croire Rebecca et être de son côté. Violette aura également la voix dans cette histoire. Nous aurons une alternance entre elle et l'homme qui harcèle Rebecca.
Les chapitres sont très courts, la lecture s'enchaîne très vite, on se demande comment tout ça va se terminer.
Quand j'ai reçu ce livre et que j'ai lu le résumé, il m'a tout de suite tentée. J'aime beaucoup les romans psychologiques et j'aime découvrir de nouveaux auteurs. Malgré le rythme, le scénario est lent. Il ne se passe parfois pas grand-chose, c'est un peu l'histoire du chasseur et de sa proie. Le chasseur prend son temps pour que la proie se fatigue et relâche sa garde. C'est tout à fait le cas ici. Le harceleur semble hors d'atteinte, imprenable, il se sent lui-même intouchable et il aurait presque raison ! Mais en commençant ce livre, vous aurez juste une seule envie connaître le dénouement de l'histoire.
Je remercie les Editions Plon pour cette découverte.
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