**** Chronique de Jess ****
Aujourd’hui, Clara n’est plus qu’un dossier sur le bureau de Tomar Khan. On vient de la retrouver morte, flottant dans le magnifique bassin Art Déco d’une piscine parisienne. Le suicide paraît évident.
Tomar est prêt à fermer le dossier, d’autant qu’il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda,son adjointe, peut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste.
Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu’à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité – et l’appui de Tomar – pour venir à bout de cette enquête bouleversante.
Pour ma dernière lecture de l'année, je voulais lire un auteur dont j'apprécie les écrits et surtout je voulais retrouver des personnages que j'aime beaucoup et découvrir la suite de leurs enquêtes.
Voici donc ma première chronique 2020 avec Celle qui pleurait sous l'eau, la dernière enquête de Tomar Khan.
Alors si vous n'avez pas lu les précédents tomes, je vous déconseille de lire ma chronique car je risque de vous spolier une partie de l'histoire. Je vous conseille une fois de plus de les lire, car les deux premiers sont vraiment de très bons polars avec des sujets d'actualités qui font froid dans le dos. Il reprend ici un thème qu'il avait déjà abordé dans les premières enquêtes de Khan, la manipulation psychologique.
Une jeune femme, Clara, est retrouvée les poignets tailladés au milieu d'une piscine municipale. L'enquête conclue a un suicide et est sur le point d'être clôturée. Mais c'était sans compter sur Rhonda et sa pugnacité. Elle va en faire une affaire personnelle et tout faire pour savoir pourquoi une jeune femme qui semblait bien dans sa peau a mis fin à ses jours.
Tomar Khan quant à lui va rencontrer la nouvelle substitut du Procureur, qui lui annonce qu'elle a diligenté une nouvelle équipe pour enquêter sur le meurtre de l'inspecteur de l'IGPN. Souvenez-vous c'était celui qui tentait de coincer Tomar pour le meurtre de Müller et qu'on avait retrouvé étrangler à son domicile. Khan ne sait toujours pas avec certitude s'il a quelque chose à voir avec ce meurtre. A cause de ses trous noirs, il ne se rappelle pas toujours ce qu'il a fait sur une période donnée. Il va donc demander à son mentor de l'aider à trouver le coupable du meurtre. Tomar va donc délaisser quelque peu Rhonda, et l'affaire en cours. Ce qui ne va pas plaire du tout à cette dernière.
Aujourd'hui en France de nombreuses femmes meurent sous les coups de leur mari conjoint ou petit-ami. Mais combien d'entres elles préfèrent s’ôter la vie plutôt que de continuer à subir des coups et des humiliations quotidiennes. Mais s'il est "facile" de condamner un homme qui frappe sa femme, il est plus dur de mettre sous les verrous un "pervers narcissique" qui ne laisse pas de preuves de son forfait. De nos jours il n'existe encore aucune loi qui punit ce genre de personne. Et ça me désole, car combien de femmes vivent avec des types pareils !
Niko Tackian une fois de plus touche un point sensible dans son polar. Il met à jour les défaillances du système et trouve une solution implacable pour que justice soit faite. Il dénonce les violences faites aux femmes de nos jours, qu'elles soient physiques ou psychologiques. Il met à l'honneur les femmes grâce aux personnages de Rhonda, et de Ara, la mère de Khan qui se battent ou se sont battues contre ce fléau.
Encore une fois Niko nous offre un polar d'une qualité remarquable. De part le thème, l'écriture et les personnages cette histoire est tout simplement prenante du début à la fin. D'ailleurs je l'ai lu en une petite journée.
Je ne peux que vous conseiller de découvrir cet auteur, que ce soit ses polars avec son personnage récurrent de Tomar Khan ou bien les autres qui sont tout aussi excellents. Soyez en sûr vous ne serez pas déçu !
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